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Instruire c'est bien autre
chose qu'organiser l'école... |
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La Régence d'Alger |
Avant 1830, au
temps de la Régence d'Alger,
l'Islam dominait la société et
l'enseignement était essentiellement
religieux. Le
Coran fixait un rapport parfait,
donc immuable, entre Dieu et l'Homme
excluant du même coup l'idée de
progrès lié au savoir et à la
liberté personnelle. |
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En France, l'idée de
progrès se déployait depuis le XVIIIième
siècle, souvent contre la religion. |
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Condorcet |
Pour les
adeptes des Lumières, comme Condorcet,
l'école n'avait pas à combattre les
croyances mais à les écarter de son
champ d'action, l'enseignement étant
tout entier soumis à la raison.
Universalité de la foi au sud de la
Méditerranée ; universalité de la
raison au Nord !
Un instituteur formé aux idéaux de
la IIIième
République mais affecté dans
un village haut perché de Kabylie
exerçait son métier dans une réalité
que les grands principes français
n'avaient pas pris en compte.
C'est ce qui explique l'émergence de
ces personnalités d'enseignants en
Algérie que leurs contemporains
appelèrent parfois « nos pionniers
d'Afrique ».
Ils ont ouvert des voies à ceux qui
les suivirent, non en fonction de la
place qu'ils ont occupée dans la
hiérarchie de l'Instruction
Publique, mais par la haute idée
qu'ils avaient de leur mission et
par la connaissance charnelle qu'ils
avaient de l'Algérie. |
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Emile Combes |
E. Combes s'est
distingué par son
« anticléricalisme virulent ».
Président du Conseil de 1902 à 1905,
il fit fermer en métropole plus de
10 000 écoles tenues par des
religieux. |
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