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Eugène Scheer. Une volonté à
l'œuvre dans son époque. |
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Jules Ferry |
A son époque,
en France, la population comptait
28% d'illettrés. Sous l'impulsion de
Jules Ferry et de
Paul Bert on voulut imposer la
gratuité, la laïcité et l'obligation
scolaire, ce qui provoqua de vives
réactions.
Les partisans du courant
anticlérical se heurtèrent à ceux
des écoles congréganistes, et la
question de la morale laïque se posa
lorsqu'on voulut remplacer
l'éducation religieuse par
l'instruction morale et civique. |
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Par ailleurs,
beaucoup réagirent contre
l'obligation scolaire qui allait
priver l'agriculture de bras et qui
contredisait la pensée des
philosophes opposés à l'idée
d'instruire le peuple: « C'est à
mon gré le plus grand service que
l'on puisse rendre au genre humain
de séparer le sot peuple des
honnêtes gens pour jamais »
avait écrit Voltaire. |
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Inauguration d'une
école par J. Ferry |
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Ecole coranique à In
Salah |
En Algérie on
retrouvait des oppositions du même
ordre. Mais l'histoire, la
place de la religion et les
mœurs propres au pays, les rendaient
radicales, dans le bled en
particulier.
La France était depuis longtemps un
pays très centralisé ce qui
facilitait l'application de la loi.
L'Algérie, elle, était constituée
d'une marqueterie de
populations indépendantes,
parfois reliées par des intérêts
économiques, des alliances ou des
antagonismes profonds venus du
passé. |
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Les obstacles
financiers et celui de la langue, le manque
de voies de communication, de bâtiments,
l'absence de préparation des maîtres à leur
complet isolement dans les villages, leur
ignorance des coutumes qui rendaient leur
recrutement difficile étaient autant
d'entraves à l'application des lois sur
l'école.
Des hommes comme Scheer voulurent les
surmonter. |
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