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Eugène Scheer se place face
au réel. |
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Il n'est en rien
prisonnier des dogmes.
Il ne doute pas de sa mission mais
il ne se conduit pas en spécialiste
enfermé dans ses certitudes.
Connaître. Il veut connaître
et faire connaître le pays sous tous
ses aspects physiques et humains. «
J'ai eu beaucoup de ces rapports
entre les mains - écrit A Rambaud
- Il y en a sur la montagne et sur
la plaine, sur le Mzab, sur
Ouargla, sur Touggourt, sur le
Souf, sur l'Aurès, sur les Babors,
sur les Guergours. Chacun d'eux
est une curieuse monographie ;
réunis ils formeraient l'enquête
la plus complète sur l'Algérie »
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Former. Dans le
bled les instituteurs rencontraient les
mêmes obstacles que leurs collègues des
villes, ou que ceux de métropole, mais s'y
ajoutaient l'obstacle de la langue, la
différence des coutumes, le mode de vie, la
place de la femme
au sein de la société. Il fallait former des
maîtres à ces réalités de terrain. |
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Ce constat est à
l'origine de la création de la « la section
» des écoles normales. Il
s'agissait de cours spéciaux pour les
élèves-maîtres européens (on les appelait
les sectionnaires) qui se destinaient à
l'enseignement dans les écoles indigènes. |
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Encourager. Pour les élèves
indigènes de ces mêmes
établissements, il a imaginé de
récompenser la réussite au brevet
par un voyage
en France. Il pensait que la
découverte des beautés et des
techniques de la métropole ne
pouvait que resserrer leurs liens
avec la France. Là encore son
activité et son savoir-faire lui ont
permis de trouver des financements.
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Construire.
Il prévoyait l'implantation des
écoles et travaillait aux plans
des bâtiments et au logement
des maîtres en veillant surtout à ce
qu'ils soient fonctionnels.
Adapter
l'enseignement et les manuels de lecture
au milieu dans lequel vivent les
enfants (la cueillette des olives,
la charrue, l'amphore..) et
enseigner aux adultes. |
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